5*2 places Charleroi Danse : So schnell
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En octobre 1992, Dominique Bagouet, artiste majeur de la fin du XXe siècle, écrivait de So Schnell : « la danse devena[i]t alors une fuite rapide – so schnell, si vite – qui ne veut pas finir ».
Aussi vite qu’elle courût, la danse, pourtant, dut s’arrêter : quelques semaines après avoir signé cette note, le chorégraphe s’éteignait à l’âge de 41 ans. Trente ans plus tard, la version de Catherine Legrand souligne par de délicats ajustements de costumes et de scénographie la tension et la gravité d’une œuvre que le pudique Bagouet avait voilée d’humour et de fantaisie.
La danse saute et galope, mais jamais ne s’emporte ; contrepoints et canons dirigent des combinaisons de phrases dont la complexité n’atteint jamais la confusion ; poursuites, jeux et enlacements déploient des sentiments, une sensualité qui jamais ne se répandent. Les fils d’une chorégraphie faite de cent partitions individuelles fusionnent en un seul chant : celui de l’espace traversé par le temps qui passe. Si vite, si vite.
Aussi vite qu’elle courût, la danse, pourtant, dut s’arrêter : quelques semaines après avoir signé cette note, le chorégraphe s’éteignait à l’âge de 41 ans. Trente ans plus tard, la version de Catherine Legrand souligne par de délicats ajustements de costumes et de scénographie la tension et la gravité d’une œuvre que le pudique Bagouet avait voilée d’humour et de fantaisie.
La danse saute et galope, mais jamais ne s’emporte ; contrepoints et canons dirigent des combinaisons de phrases dont la complexité n’atteint jamais la confusion ; poursuites, jeux et enlacements déploient des sentiments, une sensualité qui jamais ne se répandent. Les fils d’une chorégraphie faite de cent partitions individuelles fusionnent en un seul chant : celui de l’espace traversé par le temps qui passe. Si vite, si vite.